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lundi 23 mars 2020

GASTRONOMIE : LES BONS VIEUX PLATS DU TRICASTIN

Les amis du Tricastin éditent « Les Bons vieux plats du Tricastin », livre de cuisine mais aussi d’archéologie disent-ils car ils remettent à l’honneur les plats de leurs ancêtres. Chaque recette est précédée d’un commentaire de Bringer dont certains sont de petits bijoux d’humour….Bringer est en maître-queux sur la couverture 


Parmi ceux-ci il faut noter quelques recettes très locales, avec toujours des produits du cru et quand il parle d’huile c’est bien entendu d’huile d’olive.

- Les gratelons qu’il est inutile de détailler et sa fougasse 

- Les écrevisses à la Tricastine dont les ruisseaux ( le Lauzon par exemple) en regorgeaient à l’époque ( à base de beurre ,ail, persil et tomate ) 

- Le Cabri à la Tricastine - grillé 

- Les Caillettes,  une parmi les cent recettes du pays 

- L’alose à l’étouffée, car les meilleures aloses se trouvent entre Pont-St-esprit et Rochemaure ( elles sont assez dessalées mais pas encore trop insipides) bien entendu avec de l’oseille et de l’huile puis de l’eau de vie 

- Les Paquets à la Tricastine – recette longue et compliquée mais succulente 

- Les cardons à l’ancienne recette que je pratique régulièrement (surtout à Noël) 

- Le Coudounat , fine liqueur à base de Coings qui parât-il « possède toutes les vertus curatives et quelques autres en plus !!!....Il n’est rien de plus stomachique et mon Grand prétendait que si l’estomac savait parler il dirat : « Coing,Coing,Coing ». 

Et puis parmi toutes ces recettes il en est beaucoup avec de l’anchois. Pour deux raisons, d’abord parce que l’anchois est un ingrédient bon marché comme le dit Bringer « bien qu’elle ne soit pas précisément de chez nous et qu’on ne la pêche ni dans le Roubion, ni dans le Lez , ni même dans le Rhône, la sardo joue un grand rôle dans notre alimentation… » et deuxièmement parce que Ferdinand Allier , félibre de Valréas, ami de Bringer dont je vous parlerais , a contribué à de nombreuses recettes . D’ailleurs Bringer le dénommait le Felibre di Sarda parce qu’il en mettait souvent dans sa cuisine . 

Notons : 

- Les gondoles Tricastines, barquettes de pate brisée remplie d’une garniture faite de thon mariné, anchois, mayonnaise et décorée d’une belle rondelle de truffe…. 

- La conserve Tricastine en bocal avec tranche filet de porc rôti froid en alternance avec une couche de filet d’anchois- recouvert d’huile à déguster 2 mois après . 

- Les œufs farcis à la mode du Lipet (le lipet étant Ferdinand Allier) on appelle maintenant cela les œufs mimosas 

- Le Pan Sarda pour aller à la chasse 

- La Sardoulive ( une sorte de tapenade ) avec bien entendu des olives noires de Nyons 

- Le « Petourloun » aux anchois – qui peut de traduire par chose de peu d’importance car c’est une recette simple avec de la pâte et de l’anchois cuits au four auxquels on donne la forme que l’on veut. C’est une recette « pour orner les menus de Carême ».

Le détail de toutes ces recettes dans le livre "Le Tricastin de Rodolphe Bringer" (Cercar) -10 € franco de port - à commander à : A.E.F.O - 6 lotissement fanfinette le bas - 84600 VALREAS ou à : aefoenotourisme@gmail.com

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